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20 septembre 2009 18:21, par Thomas EGLI |
Le Droit et le Jardinage sous-marin (greffe de coraux)Dans le magazine LES CARNETS DU PAYSAGE, n° 17 automne / hiver 2008-2009 sur le thème « Des défis climatiques » On peut lire ce résumé d’article rédigé par Marie-Sabine Gouriou (msgouriou free.fr). Il permet de se rendre compte de cette dimension également de la chose (pour approfondir cette facette, toute personne intéressée pourra prendre contact avec M. GOURIOU directement) et rapporter sur ce forum les conclusions éventuellement intéressantes pour tous ici. Titre : Et si le droit invitait au jardinage… Le dérèglement climatique et l’atoll corallien : petites réflexions autour de l’efficience du droit et de la limite Abstract : Tout commence par une petite fable, mais celle-ci ne masque pas longtemps la réalité et l’importance des enjeux géopolitiques qui reposent sur un – apparemment – simple trait de côte, que l’élévation du niveau des mers, annoncée par les experts du Groupement intergouvernemental sur le changement climatique (GIEC), menace de déplacer, voire d’effacer. A partir du constat de la vulnérabilité des atolls coralliens au regard du phénomène de réchauffement et de montée des eaux, s’ouvre une réflexion sur les interactions complexes entre un système vivant (l’écosystème organisé autour du récif corallien), un paysage émergé mais aussi sous-marin (l’île, son socle géologique, son jardin aquatique), des bouleversements climatiques majeurs (l’élévation du niveau des océans réchauffés) et une limite juridique fixée par une règle de droit (une frontière étatique maritime). Le cas de l’île d’Okinotori, dernière terre à la pointe extrême sud du Japon, illustre les actions préconisées – ou écartées – par la règle de droit internationale, afin de remédier aux mouvements des frontières géographiques et politiques. S’il questionne l’intérêt de cultiver le vivant avec des gestes de jardinier, cet exemple conduit à une interrogation plus large : jusqu’où l’artifice du tracé juridique peut-il tenir face aux mouvements non maîtrisés ni maîtrisables de la nature déréglée par les activités humaines ? Mots clés : réchauffement marin, élévation du niveau des océans, îles coralliennes, droit de la mer, trait de côte, blanchissement des coraux, greffe de coraux, frontière maritime, enjeux géopolitiques, jardin sous-marin. |
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20 septembre 2009 18:21, par Thomas EGLI |
Le Droit et le Jardinage sous-marin (greffe de coraux)Dans le magazine LES CARNETS DU PAYSAGE, n° 17 automne / hiver 2008-2009 sur le thème « Des défis climatiques » On peut lire ce résumé d’article rédigé par Marie-Sabine Gouriou (msgouriou free.fr). Il permet de se rendre compte de cette dimension également de la chose (pour approfondir cette facette, toute personne intéressée pourra prendre contact avec M. GOURIOU directement) et rapporter sur ce forum les conclusions éventuellement intéressantes pour tous ici. Titre : Et si le droit invitait au jardinage… Le dérèglement climatique et l’atoll corallien : petites réflexions autour de l’efficience du droit et de la limite Abstract : Tout commence par une petite fable, mais celle-ci ne masque pas longtemps la réalité et l’importance des enjeux géopolitiques qui reposent sur un – apparemment – simple trait de côte, que l’élévation du niveau des mers, annoncée par les experts du Groupement intergouvernemental sur le changement climatique (GIEC), menace de déplacer, voire d’effacer. A partir du constat de la vulnérabilité des atolls coralliens au regard du phénomène de réchauffement et de montée des eaux, s’ouvre une réflexion sur les interactions complexes entre un système vivant (l’écosystème organisé autour du récif corallien), un paysage émergé mais aussi sous-marin (l’île, son socle géologique, son jardin aquatique), des bouleversements climatiques majeurs (l’élévation du niveau des océans réchauffés) et une limite juridique fixée par une règle de droit (une frontière étatique maritime). Le cas de l’île d’Okinotori, dernière terre à la pointe extrême sud du Japon, illustre les actions préconisées – ou écartées – par la règle de droit internationale, afin de remédier aux mouvements des frontières géographiques et politiques. S’il questionne l’intérêt de cultiver le vivant avec des gestes de jardinier, cet exemple conduit à une interrogation plus large : jusqu’où l’artifice du tracé juridique peut-il tenir face aux mouvements non maîtrisés ni maîtrisables de la nature déréglée par les activités humaines ? Mots clés : réchauffement marin, élévation du niveau des océans, îles coralliennes, droit de la mer, trait de côte, blanchissement des coraux, greffe de coraux, frontière maritime, enjeux géopolitiques, jardin sous-marin. |